Les 60èmes déferlantes !!!

Tour du monde de 2024 et en 2025, "le retour au pays" !

Madurai debut

Publié le 26 Janvier 2024

Nous sommes arrivés hier soir à Madurai par le train couchette de 22h00 (il poursuit sa route jusqu'au petit matin  à destination de Chennai ) et nous avions réservé une chambre dans un hôtel à proximité de la gare, ne sachant pas si le train aura du retard, auquel cas nous débarquerions en pleine nuit. En fait malgré leur allure antédilluvienne, les trains indiens sont d'une ponctualité à faire pâlir la SNCF. On est même arrivé cinq minutes trop tôt et le train s'est arrêté en pleine voie pour attendre l'horaire exacte pour rentrer en gare.

Grosse déception lorsque nous avons réceptionné la chambre et que l'on a pourtant payée un tiers plus cher en moyenne que d'habitude. La peinture des murs , sale et jaunie, nécessiterait un bon  rafraichissement, la salle de bain est d'une propreté rudimentaire pour ne pas dire d'une saleté élémentaire et dégage de mauvaises odeurs. Bref, on n'a pas envie d'aller prendre une douche. Ce que nous avons d'ailleurs pas fait.
Fatigués, nous décidons d'aller dormir et d'aviser le lendemain. Heureusement la literie est confortable et appréciable.
Le lendemain après avoir pris un thé et café au bistrot du coin, nous faisons le tour des hôtels aux alentours, forts nombreux au demeurant, dans ce quartier populaire. Dès que les réceptionnistes nous voient arriver, on reçoit la même réponse: full ! Au bout du cinquième, nous nous sommes dits que ce n'était pas possible et nous avions repensé à notre mésaventure à Kollam où nous avions réservé une chambre et que nous avions appris que l'hôtel n'était pas habilité pour recevoir des étrangers. Tous ces hôtels aux alentours sont prévus pour accueillir les touristes locaux qui viennent en pèlerinage car il y a un très grand temple à 10 mn à pied de là.
Retour donc à l'hôtel afin d'essayer de trouver un logement pour la suite du séjour à  Madurai sur internet. De plus on apprend que c'est un weekend prolongé si bien qu'il y  a très peu de disponibilité pour ce vendredi 25 janvier. Nous décidons d'élargir la recherche en acceptant d'aller en dehors de la ville même avec des prix plus élevés. Finalement nous trouvons une chambre à plus d'une quinzaine de km de là pour le soir même et une autre à 3 km du centre pour les deux nuits suivantes.  Et comme il faut quitter la chambre avant midi, nous profitons du restant deThirumalai Nayak la matinée pour visiter le  palace et le fameux temple Sri Meenakshi temple car nous ne reviendrons très probablement pas dans le quartier, si ce n'est pour prendre le train vers Pondichéry.
 
Pour arriver au palais Thirumalai Nayak, nous traversons des quartiers crasseux et bruyants, des petites ruelles encombrées, où il faut éviter les bouses de vache posées sur le trottoir. On a même vu un homme venir nourrir des veaux en pleine ville avec du chappati (petites galettes faisant office de pain).

Pour arriver au palais Thirumalai Nayak, nous traversons des quartiers crasseux et bruyants, des petites ruelles encombrées, où il faut éviter les bouses de vache posées sur le trottoir. On a même vu un homme venir nourrir des veaux en pleine ville avec du chappati (petites galettes faisant office de pain).

Ce palais construit en 16 avec l'aide d'un architecte italien, présente un mélange de style étonnant : Antiquité, Maure, Indien
Ce palais construit en 16 avec l'aide d'un architecte italien, présente un mélange de style étonnant : Antiquité, Maure, Indien
Ce palais construit en 16 avec l'aide d'un architecte italien, présente un mélange de style étonnant : Antiquité, Maure, Indien

Ce palais construit en 16 avec l'aide d'un architecte italien, présente un mélange de style étonnant : Antiquité, Maure, Indien

Aux abords du palais, quelques vieux cyclopousses tentent d'emmener des touristes nostalgiques de l'époque coloniale. Des bennes à ordures débordantes attendent d'être vidées. Cela respire la misère et cet hommen en train de dormir, affalé sur son cyclopousse , traduit cette fatalité du destin.  Quand on pense que l'Inde possède l'arme nucléaire, que c'est le premier pays producteur de riz au monde et que son avancée technologique n'a rien à envier celle des occidentaux, et que l'on constate cette disparité avec les indigents, les petites gens, on ressent inévitablement un sentiment de malaise.

Aux abords du palais, quelques vieux cyclopousses tentent d'emmener des touristes nostalgiques de l'époque coloniale. Des bennes à ordures débordantes attendent d'être vidées. Cela respire la misère et cet hommen en train de dormir, affalé sur son cyclopousse , traduit cette fatalité du destin. Quand on pense que l'Inde possède l'arme nucléaire, que c'est le premier pays producteur de riz au monde et que son avancée technologique n'a rien à envier celle des occidentaux, et que l'on constate cette disparité avec les indigents, les petites gens, on ressent inévitablement un sentiment de malaise.

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