Rameswaram

En quittant Madurai nous voulions profiter d'être sous la bonne latitude afin d'aller sur une petite île située est/sud/est de là, à environ 170 km, et qui se  termine par une très longue bande de terre pointée vers le Sri Lanka.

En effet quand on regarde une carte du golfe du Bengale, il est évident que le Sri Lanka s'est détachée du continent indien il y a fort bien longtemps de cela, certes.

La ville principale Rameswaram est encore une fois un lieu saint, donc de pèlerinage avec son temple comme à Madurai...

Mais le folklore, mc'est le pont ferroviaire qui relie l'île au continent, le deuxième plus long du genre en Inde. On dirait que le train s'élance dans la mer affirment les guides touristiques.

Nous avons voulu vérifier aussi départ à 6h00 du matin de notre guest-house avec tout notre barda pour attraper un tuk tuk et rejoindre la gare centrale de Madurai afin de prendre le train de 6h50, le temps de prendre les billets et de déposer nos gros sacs à dos à la consigne.

Grosse déception, nous découvrons que le train n'emprunte pas le fameux pont aujourd'hui et qu'il s'arrête juste à la fin du continent à la gare de Ramanathapuram (éh oui, c'est difficile pour les dyslexiques  l'Inde) et qu'il faudra continuer en bus.

Heureusement un jeune assis à côté de moi nous guide jusqu'au bus, qui va emprunter un pont routier parallèle au point ferroviaire. C'est là qu'on comprend que pour le retour, ce sera le même cirque car ils sont en train de construire un nouveau pont ferroviaire, sans doute que l'ancien ne présentait plus toutes les garanties. Mais ce n'est pas encore fini, car le bus nous dépose à la station centrale de bus et il a fallu en changer pour une espèce d'antiquité tout poussif pour nous amener au temple. Après un petit jeu de piste on trouve notre hôtel à un peu plus d'un kilomètre de là.

Le temps de prendre une douche, d'aller manger (c'est tout végétarien ici vers le temple), de reprendre une douche, de se reposer, un tik tuk son à réservé en  arrivant nous emmène au bout de la terre. A cet endroit existait une ville qui possédait son école, son administration, poste,  ainsi qu'un bureau des douanes car c'était le point de commerce avec le Sri Lanka. Le train venait jusqu'à là. En 1964 un cyclone a dévasté la ville, a démoli un train tuant 200 passagers. Depuis rien n'a été reconstruit. Il ne subsiste que quelques misérables paillotes de pêcheurs. Par contre cela devient une destination touristique et à l'arrivée de cette pointe, la route finit en rond point pour faire demi-tour. Peine perdue, ça bouchonne bien avant et les véhicules stationnement comme ils peuvent pour déposer les touristes qui viennent se faire photographier devant le Sri Lanka.

le temple doré de Rameswaram, un air de déjà vu...

le fameux pont routier avec à gauche le nouveau pont ferroviaire et entre les deux , l'ancien

vestiges de l'ancienne ville (église et bâtiments administratifs) après le cyclone de 1964

le bout de la terre , voilà le rond point prévu pour le demi tour des véhicules mais qui sert en fait d' esplanade où s'agglutinent les visiteurs.

certaines n'hésitent pas à jouer les starlettes et prennent la pause photo face au Sri Lanka

Et voici les vrais stars tout naturellement. Le Sri Lanka se trouve à 1,8 km de là et lorsque le clair est clair on peut l'apercevoir. D'ailleurs arrivé à l'esplanade, mon smartphone a reçu un message de Bouygues m'indiquant: bienvenue au Sri Lanka, nous vous rappelons les conditions tarifaires...

cahutte de pêcheurs

la longue bande de terre le long de laquelle bus, voitures et tuk tuk sont garés.

Grande plage de sable clair d'une finesse comme dans le désert bordant la route. La mer est très agitée et ça moutonne même au loin.