Les 60èmes déferlantes !!!

Tour du monde de 2024 et en 2025, "le retour au pays" !

Chiang Khong / Luang Prabang : au fil de l'eau, en dehors du temps

Publié le 2 Mars 2024

Vendredi 1er mars: Un minibus nous prend à 5h du matin pour nous amener vers le triangle d'or pour passer au Laos. 

Deux heures plus tard, au poste frontière thaïlandais nous remplissons les formalités de sortie du territoire. Un bus nous attend après la douane pour nous faire traverser le pont au dessus du Mékong, frontière naturelle entre les deux pays. Au poste frontière lao, nous nous faisons détrousser de 40 dollars pour le visa ou 43 euros, au choix. Et oui, le taux de change est mystérieusement inversé au Laos. Le dollar le remporte sur l'euro.
Je choisis de payer en kieps (monnaie locale), après avoir retiré du liquide au distributeur. Un peu plus tard je fais la conversion : 53 € !!! Je n'y comprends plus rien à cette logique.
Bref, une fois délaissés de nos bonnes devises, un tuk tuk collectif nous conduit au port fluvial pour prendre le slow boat pour Luang Prabang, avec une escale à mi chemin à Pakbeng.
En effet, comme son nom l'indique c'est une longue barge qui embarque un troupeau de 150 touristes, plus quelques autochtones ramassés en route et qui met 7 heures pour parcourir 180 km.
Mais quand on connaît l'état des routes lao dans le nord du pays, c'est moins dangereux et plus agréable d'utiliser le bateau pour se déplacer. 
 
Après une nuit passée à Pakbeng où il n'y a pas grand chose à faire, une seule rue qui traverse le village et qui conduit dans la montagne, nous changeons de bateau pour notre destination finale.
Cette fois ci nous sommes arrivés dans les premiers et comme les places ne sont pas attribuées comme au départ, on a pu choisir des sièges dans le carré derrière le pilote, où on a plus de place pour étendre les jambes, du moins jusqu' à ce que l'on embarque des passagers en cours de route qui viennent s'entasser à nos pieds. C'est un peu folklo, la la mamie, les gamins qui se couchent par terre sur le plancher. Heureusement que l'on quitte les chaussures en montant dans le bateau.
Le rythme est nonchalant, on somnole, on casse la croûte , on lit, on prend des photos pour s'occuper comme on peut. 
On n'a plus aucune emprise sur le temps, on se laisse porter par les flots, une autre façon de voyager...
Voilà à quoi ressemble la bétaillère sur l'eau.

Voilà à quoi ressemble la bétaillère sur l'eau.

 A certains endroits le Mékong est tellement large qu'on pourrait imaginer la mer

A certains endroits le Mékong est tellement large qu'on pourrait imaginer la mer

Des barques de pêcheurs sur le trajet. C'est étonnant ces plages de sable blanc alors que l'on n'a pas le ressac des vagues.

Des barques de pêcheurs sur le trajet. C'est étonnant ces plages de sable blanc alors que l'on n'a pas le ressac des vagues.

Et toujours la montagne de part et d'autres des deux côtés du fleuve.

Et toujours la montagne de part et d'autres des deux côtés du fleuve.

De temps en temps on rencontre quelques habitations mais en général c'est totalement vierge car il n'y a pas de route pour accéder au fleuve.

De temps en temps on rencontre quelques habitations mais en général c'est totalement vierge car il n'y a pas de route pour accéder au fleuve.

 Le port de Pakbeng.  Pour accoster, le pilote met le bateau au milieu du fleuve, coupe les gaz avec le gouvernail de travers, et laisse le courant emporter l'arrière du bateau qui fait demi-tour sur lui-même. Ensuite il remet les gaz et remonte le fleuve en biais et le courant le pousse vers le bord.  En fait il fait un demi-tour au frein à main quoi  ?

Le port de Pakbeng. Pour accoster, le pilote met le bateau au milieu du fleuve, coupe les gaz avec le gouvernail de travers, et laisse le courant emporter l'arrière du bateau qui fait demi-tour sur lui-même. Ensuite il remet les gaz et remonte le fleuve en biais et le courant le pousse vers le bord. En fait il fait un demi-tour au frein à main quoi ?

 Le port de Pakbeng.  Pour accoster, le pilote met le bateau au milieu du fleuve, coupe les gaz avec le gouvernail de travers, et laisse le courant emporter l'arrière du bateau qui fait demi-tour sur lui-même. Ensuite il remet les gaz et remonte le fleuve en biais et le courant le pousse vers le bord.  En fait il fait un demi-tour au frein à main quoi  ?

Le port de Pakbeng. Pour accoster, le pilote met le bateau au milieu du fleuve, coupe les gaz avec le gouvernail de travers, et laisse le courant emporter l'arrière du bateau qui fait demi-tour sur lui-même. Ensuite il remet les gaz et remonte le fleuve en biais et le courant le pousse vers le bord. En fait il fait un demi-tour au frein à main quoi ?

Et lorsque les paysages deviennent monotones, on change de sujet.
Et lorsque les paysages deviennent monotones, on change de sujet.
Et lorsque les paysages deviennent monotones, on change de sujet.

Et lorsque les paysages deviennent monotones, on change de sujet.

A chaque arrêt des tas de gamins viennent à nous. Parfois ils montent à bord par les côtés pour essayer de vendre des bracelets en tissage. Quand le bateau repart, ils sautent carrément à l'eau car n'ont pas le temps de redescendre.
A chaque arrêt des tas de gamins viennent à nous. Parfois ils montent à bord par les côtés pour essayer de vendre des bracelets en tissage. Quand le bateau repart, ils sautent carrément à l'eau car n'ont pas le temps de redescendre.

A chaque arrêt des tas de gamins viennent à nous. Parfois ils montent à bord par les côtés pour essayer de vendre des bracelets en tissage. Quand le bateau repart, ils sautent carrément à l'eau car n'ont pas le temps de redescendre.

Pont pour le train à grande vitesse construit par les Chinois qui relie directement la Chine à Vientiane la capitale laotienne. Ainsi ils peuvent faire venir encore plus de touristes chinois pour envahir et gober le Laos. C'est l'affaire de 2 à 3 ans tout au plus.

Pont pour le train à grande vitesse construit par les Chinois qui relie directement la Chine à Vientiane la capitale laotienne. Ainsi ils peuvent faire venir encore plus de touristes chinois pour envahir et gober le Laos. C'est l'affaire de 2 à 3 ans tout au plus.

Arrivée vers Luang Prabang, les berges deviennent plus larges.

Arrivée vers Luang Prabang, les berges deviennent plus larges.

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C
Hello Alexandre <br /> J’arrive le 7 à Luang Prabang<br /> Peut-être la chance de se croiser
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