Afin de clore notre pèlerinage à Dalat, nous voulions retourner contempler la vallée de l'amour, si romantique avec sa petite route qui serpentait à travers les forêts de grands pins, surplombant le lac du printemps parfumé. Je me souviens avoir photographié en second plan une prairie naturelle où paissaient tranquillement des chevaux nains de Mandchourie. On aurait dit une estampe chinoise avec son atmosphère d'une zenitude totale.
Or lorsque mon GPS m'a indiqué que j'étais arrivé à destination, j'ai d'abord pensé avoir fait une erreur de programmation car on n'avait toujours pas quitté la ville, qu'aucune forêt n'était en vue et que les constructions de part et d'autres n'offraient pas non plus une vision panoramique sur la vallée et le lac, mais seulement sur d'immenses serres en plastique (Dalat est le principal producteur de fleurs coupées au Vietnam).
En fait il n'en reste plus rien de la vallée de l'amour sinon le nom d'un grand hôtel et à la même place un immense parc d'attractions. Il y a même une reproduction de la tour Eiffel à petite dimension mais aussi la statue de la liberté. Ils ont déforesté et rasé la montagne pour cela.
Nous avons rebroussé chemin, l'âme en peine et nous nous sommes rabattus sur la visite du parc floral de Dalat, du marché fermé, qui lui, n'a pas changé, et les promenades autour du lac.
Le marché couvert de Dalat est resté tel quel. En fin de journée il se transforme en marché de nuit avec l'arrivée d'exposants qui s'installent tout autour du bâtiment, mais aussi dans la rue qui conduit à ce bâtiment.
Vue panoramique partielle sur le parc, très bien entretenu avec collection d'orchidées, de bonsaïs, de massifs fleuris, la roseraie etc...
De nombreux pêcheurs à la ligne sont repartis sur les berges du lac et ici j'ai même rencontré un pêcheur au filet. Pourtant des panneaux d'interdiction de pêcher et de se baigner sont plantés un peu de partout mais tout le monde s'en fout, semblerait-t'il.