Pleiku, capitale de la province de Gia Lai

Troisième ville la plus importante des hauts plateaux du centre du Vietnam, après Buôn Me Thuot et Dalat, c'est une destination quasi inconnue du tourisme de masse. Donc pas d'agences de voyage qui proposent des excursions à tous les coins de rue, et infrastructures réduites. La région est principalement agricole avec les plantations de café, de thé, fruits de la passion, d'hévéa (pour le caoutchouc) mais aussi riziculture.

Arrivés à 5h30 par le bus de nuit, nous avons posé nos bagages là où c'était ouvert à cette bien matinale, juste à côté de l'hôtel où nous avions réservé une chambre. En effet il était fermé bien que dans l'annonce il était stipulé réception ouverte 24h/24h.  Comme quoi booking.com réserve toujours des surprises et la meilleure façon de procéder reste encore là méthode à l'ancienne, chercher par soi même.

 

Comme les sites que nous voulions visiter se trouvent à environ une cinquantaine de km au nord et au sud de la ville, nous avons loué un scooter pendant les deux jours passés à Pleiku.

La première journée était consacrée à une balade vers les trois lacs au nord de la ville, en  traversant de grands espaces cultivés, la visite de la pagode Buu Minh entourée  de plantations de thé, puis nous avons gravi un petit volcan éteint afin d'avoir une vue panoramique de la région. Au retour nous nous sommes arrêtés au Lac de la mer, principal spot touristique local.

La seconde journée nous sommes partis dans la direction opposée, plein sud, pour gravir une colline surnommée la mâchoire du dragon. Un site de voyage vantait ce  point culminant local pour admirer le paysage environnant. En l'absence d'indications, nous avons cherché un certain temps le chemin qui menait au sommet. Une fois là haut un type est sorti de son poste de garde pour nous informer que la zone était interdit d'accès.

Puis nous avons filé encore plus dans le sud à la recherche de la cascade Phú Cuong à travers une route défoncée par des nids de poules, car nous voulions éviter l'autoroute, même si le péage est gratuit pour les 2 roues. 

C'était très étonnant car bien que le GPS indiquait que nous nous rapprochions de la cascade, aucune montagne ne se dessinait aux alentours. C'était plat comme la main , avec aucun panneau d'indication de la fameuse cascade en vue. Nous avions même failli rater le chemin d'accès, si je n'avais pas demandé la route à un vendeur de fruits au bord de la route. En fait, pour accéder à la cascade, il faut descendre et non grimper car il semblerait que la cascade se soit formée après une éruption volcanique créant une énorme cavité sur le cours d'une rivière, provoquant cette impressionnante chute d'eau. Les énormes roches volcaniques au pied de la cascade et la forme circulaire de la cavité elle se déverse tendent à corroborer cette hypothèse.

Sur le chemin du retour nous avons visité la pagode Chua Quan Am et en fin d'après midi la pagode Minh Thanh, de loin la plus impressionnante que j'ai pu voir au Vietnam. Elle ressemble à une véritable citadelle, entourée de grands murs, plantée sur une colline avec d'énormes bâtiments d'architecture chinoise répartis sur un immense site. 

Gardiennes de troupeaux en bordure des rizières verdoyantes de cette grande zone cultivée

plantation de fruits de la passion

caféier en fleurs avec un suave parfum de gardénia

la pagode Buu Minh entourée de plantations de thé

En bordure du lac, insensible aux touristes, un gardien de troupeaux

le lac de la mer, appelée ainsi du fait de sa couleur. Une langue de terre bordée de forêts de grands pins mène à une esplanade surmontée d'une immense statue de bouddha.

Des amoureux au bord du lac

L'esplanade du Lac de la mer

La cascade de Phú Cuông

La pagode Quand Am