Cébu, il y en n'a plus

Principale île de l'archipel des Visayas, au centre des Philippines, sa capitale Cébu city est la seconde ville la plus peuplée avec 6 millions d'habitants. Triste, sale et malodorante à cause des problèmes d'égouts à ciel ouvert, elle ne présente pas énormément d'intérêt.

Nous y sommes arrivés par voie aérienne avec un vol direct Puerto Princessa (Palawan)/Cebu city. Le quartier où nous résidons pour 2 nuits pour préparer la suite du voyage, fait penser à une banlieue de seconde zone alors que l'on est à moins de 2 km de l'hyper centre, de l'embarcadère avec les différentes liaisons maritimes vers les îles voisines,  les grands centres commerciaux et quelques sites remarquables.

Une fois les problèmes logistiques réglés (réservation bateau, réapprovisionnement, échange de monnaie) nous avons visité à pied les sites et monuments recommandés dans les guides: cathédrale et basilique de Cébu, le fort San Pedro, le marché Carbon...

Dénommé Héritage de Cébu, c'est un tableau un peu insolite retraçant l'implication de Cébu dans l'histoire des Philippines.

oin des clichés touristiques, voici ce que l'on peut trouver en chemin, des constructions précaires en bordure d'une rivière qui sert d'égout. Je ne comprends pas comment c'est vivable, à cause des odeurs nauséabondes lorsque l'on passe à proximité.

La cathédrale métropolitaine de Cébu, construite en 1565 par Manuel Lopez de Legaspi, le découvreur des Philippines, fut l'une des toutes premières églises des Philippines

Le fort de San Pedro, autre réalisation de Legaspi, encore bien conservé avec son enceinte doublée d'un chemin de ronde , ses tourelles, sa porte d'entrée.

Le bâtiment des autorités portuaires de Cébu, architecture néocoloniale avoisinant des éléments modernes comme le pont autoroutier suspendu sur la droite ou la sculpture juste devant.

La chapelle Santo Nino, étonnante construction très moderne, aérienne et aérée, elle est surmontée par une statue de l'enfant Jésus, considérée comme miraculeuse par les catholiques aux Philippines. Ouverte de tous les côtés grâce aux baies vitrées, la salle d'office est très lumineuse.

Le grand marché Carbon avec toute une partie consacrée à la vente de fleurs et ses livreurs de composition florale. Je ne sais pas si ça arrivera en entier...

Une autre partie du marché consacré au bazar. Je me serai bien ramené un petit wok, mais ça m'étonnerait que ça passe en bagage cabine.

La basilique d'El Santo Nino. Elle se présente comme un véritable couvent avec des bâtiments qui encerclent un patio, avec un magnifique jardin et une fontaine, une chapelle où est exposée la statue de l'enfant Jésus devant laquelle défilent et se prosternent les fidèles.

Le jardin intérieur de la basilique

Ce bâtiment fait face à la basilique au bout d'une grande esplanade, remplie de fidèles, venus assister à la messe (c'était dimanche) car la basilique dont les portes étaient grandes ouvertes était elle aussi pleine à craquer. Une foule digne de Lourdes, sagement alignée suivait l'Office retransmise pas les les énormes hauts parleurs. Sur la photo, la messe était finie et la place de vide petit à petit.