Puerto Princessa, capitale de Palawan

Nous avons quitté Manille sans regret car la capitale des Philippines ne présente pas vraiment d'intérêt. C'est une mégalopole (12ème la plus importante au monde, près de 20 millions d'habitants) avec ses grands buildings, ses banlieues miteuses, ses problèmes de circulation et ses problèmes de gestion des ordures et de l'eau. 

A Chinatown, la ville jouxtait un grand fleuve avec ses affluents qui servaient d'égout à ciel ouvert, d'une couleur douteuse et d'une puanteur insoutenable. C'était un calvaire quand il fallait traverser les ponts (notre hôtel était situé entre deux ponts). Tout partait directement à la mer sans aucun traitement évidemment.

Nous voilà sur l'île de Palawan à présent, après un rapide vol domestique, la plus grande île de l'archipel, qui s'étend au sud ouest de Manille sur une longueur de 650 km jusqu'à Bornéo. 

Notre première étape est naturellement Puerto Princessa, capitale et porte d'entrée sur l'île. Théâtre de dramatiques événements durant la seconde guerre mondiale (quasiment détruite par les bombardements) puis centre d'accueil des boat people vietnamiens dans les années 80/90, qui fuyaient le régime communiste après la chute de Saigon en 75,  c'est une ville récente car née en 1970 seulement. 

Nous prévoyons d'y rester une dizaine de jours avec de longs déplacements entre 4 destinations sur toute sa longueur.

Ce petit square juste à côté de l'église de l'Immaculée conception, est construit à l'emplacement même où les japonais brûlèrent vifs 140 soldats américains. Il offre une vue ouverte sur la mer et le port au fond du parc

Statue symbolisant le martyr des combattants. Il resta uniquement 11 survivants parmi les prisonniers qui ont réussi à s'enfuir.

Le port en plein travaux d'agrandissement

L'église de l'Immaculée Conception, la plus ancienne de l'île

Une très grande esplanade en front de mer permet aux familles de venir prendre l'air en fin de journée.

Tous les guides vantent le coucher de soleil sur cette baie de Puerto Princessa. Manque de bol c'est très nuageux et orageux aujourd'hui.

De l'autre côté de l'esplanade une succession de restaurants de fruits de mer, des stands alimentaires et articles cadeaux souvenirs constituent un véritablement marché de nuit. Nous avons profité du vent du large sur cette terrasse pour échapper au temps lourd et nuageux.

Ici pas de roulettes pour apprendre à faire du vélo. Un petit tricycle pour les préparer tout de suite à conduire leur futur traysickel (en philipinno)

Les embarcations traditionnelles avec les balanciers des deux côtés pour l'équilibrage ressemblent aux larves de dryptiques posées sur l'eau.