Seconde résurgence de la cascade de Tamaraw (en aval de la principale), surgissant d'une épaisse végétation, mais totalement inaccessible.
Au cours de cette balade qui dure un peu plus de 30 minutes, nous traversons des plantations de cocotiers, de cacao, bananiers... C'est un endroit vraiment paisible et reposant.
Dans cette partie de l'île on utilise les buffles pour tracter des remorques, pour transporter des matériaux, des touristes ou des marchandises. Ici les grosses pierres ramassées dans le lit de la rivière sont utilisées pour la construction des maisons.
Pour accéder à la cascade de Tukuran on a deux options: Remonter la rivière au bord de ces attelages appelé carabao et on reste au sec Soit balade à pied, accompagné par un guide car nous avons du traverser la rivière à gué à 7 ou 8 reprises en tout cas du fait d'abondantes pluies non prévues pour la saison, la rivière quitte son lit et empiète donc sur le chemin qui le borde à plusieurs endroits. Le courant est très fort et on a de l'eau jusqu'aux genoux
La cascade de Tamaraw que l'on découvre au bord de la route au creux d'un virage. Tout simplement grandiose.
Loin des complexes touristiques cette plage naturelle est quasiment déserte. Il faut dire que les moyens d'accès ne sont pas des plus aisés
Tout au long de la rando on croise des bufflesses avec leurs petits qu'elles protègent précautionneusement.
Séance de toilettage : un buffle coûte 1000 euros soit 5 mois de salaire moyen. On comprend tout le soin qui lui est prodigué.
C'est dans cette gargote qu'on va déguster un tilapia au grill (poisson en d'eau douce de la famille des cichlidés) au bord de la rivière.