Puis rapidement nous suivons un chemin à flanc de montagne. Le village s'éloigne petit à petit. On aperçoit encore l'entrée de notre guest house au bord de la rivière.
Les couleurs des parcelles montent les différents stades de la culture du riz: jachère, semis, repiquage..
Niché au milieu d'un cirque naturel, entouré de rizières en terrasses, le village de Batad paraît bien modeste comparé au somptueux paysage. Quand on imagine le travail et les efforts colossaux que les hommes ont déployés pour façonner la nature, on n'a qu'un seul mot en bouche: magnifique. Ce n'est pas étonnant que le site soit classé au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.
Les jeunes plants de riz d'un vert tendre sont arrachés et mis en petites bottes (au premier plan) et repiqués 2 par 2 (second plan)
Ce drôle d'engin est un treuil électrique, bricolé à partir d'une demie moto et permet de remonter des sacs de sable prélevé dans le lit de la rivière en contrebas. C'est tout simplement ingénieux.
La chute de Tappiyah se déverse d'une hauteur de 56 mètres. Elle provient de la rivière qui passait devant notre guest house de Cambulo. Pour y accéder à partir du point de vue panoramique par où nous sommes arrivés, il nous a fallu descendre près de 1200 marches très hautes et pentues.
Après la chute de Tappiyah, il a fallu remonter puis traverser totalement le cirque à travers les rizières pour accéder à notre nouveau guest house. En chemin, à chaque arrêt on s'aperçoit que l'angle de vue sur les rizières offre un nouveau paysage. C'est féerique !