Les 60èmes déferlantes !!!

Tour du monde de 2024 et en 2025, "le retour au pays" !

Philippines nous revoilà !!!

Publié le 7 Février 2025

J'ai récupéré Pascale mercredi 5 février à l'aéroport de Saigon très tôt dans la matinée, puis nos amis Nicole et Alain plus tard dans l'après-midi, qui eux venaient du Cambodge. Ensemble nous avons dîné chez Hiên, qui nous a gâtés comme d'habitude, nous préparant d'énormes crevettes aux pinces bleues, et autres amuses bouches, avec une fin de repas arrosée bien entendu.

Le lendemain nous avons pris le premier vol pour Manille, un peu en catastrophe, je l'avoue, à cause d'une panne de réveil. Coquin de sort, moi qui ne dormait que d'un oeil depuis mon retour, à cause de mes longues nuits sans Kim Wilde (clin d'œil à Laurent Voulzy), j'avais sombré comme une souche.
Bref, après un vol sans problème nous avons atterri en début d'après-midi et nous avons décidé de filer directement dans le nord de Luzon pour admirer les fameuses rizières en terrasse, le spot incontournable des Philippines, surnommé huitième merveille du monde.
A la sortie de l'aéroport nous  avons booké un taxi grap comme au VN, qui nous a fait traverser la capitale, le  terminal de bus se situant au nord de la ville, à l'opposé de l'aéroport. La circulation est aussi dense sinon plus qu'à Saïgon, mais le plus pénible, c'est qu'elle est assourdissante, entre les jeepneys (transport collectif, genre bétaillère), les tricycles et les motos qui prennent un malin plaisir à faire pétarader leurs engins à échappement libre, si bien que j'ai fini par débrancher mes  appareils auditifs car cela devenait insupportable. Les quartiers plutôt chics en bordure de mer avec les grands hôtels laissent rapidement place aux immeubles décatis, délabrés, auxquels sont suspendus des  réseaux électriques anarchiques. Les rues sont sales et la présence de nombreux petits marchands ambulants reflètent une certaine précarité du niveau de vie.
Nous parvenons à trouver la bonne compagnie de bus à la seconde tentative, et après avoir rapidement dîné sur un coin de trottoir, nous avons patienté trois heures avant de pouvoir nous  installer  pour un voyage de nuit.
Dix heures pour parcourir environ 600 km, en essayant de fermer l'oeil, emmitouflés dans les rares vêtements chauds que nous avions emportés, pour se protéger de la clim, à moitié cassés dans des fauteuils au confort relatif.
Je ne sais pas si les voyages forment la jeunesse, en tous cas ils déforment la vieillesse. 
Arrivés à  Banaue, nous étions perclus de courbatures, avec des têtes vraiment pas fraîches.
La fraîcheur, on est immédiatement plongé dedans, tant l'atmosphère est humide, avec une brume persistante et un crachin mesquin. De quoi refroidir nous fiers élans de randonneurs en quête de rizières en terrasses et des grands paysages. 
On ne se serait cru à Sapa, dans le nord du Vietnam. C'était l'année dernière, à la même période.
Le village de Banaue, est le  point de départ des trekking vers les différents sites environnants.  Perché à 1300 m, il est traversé par une unique route.

Le village de Banaue, est le point de départ des trekking vers les différents sites environnants. Perché à 1300 m, il est traversé par une unique route.

Les habitations sont construites le long de de la route, en contrebas, si bien que de la route, se succèdent plusieurs niveaux inférieurs. Et tout autour une végétation généreuse (bambous géants, Fougères arborescentes se dispute le paysage. C'est magnifique malgré l'absence de soleil.
Les habitations sont construites le long de de la route, en contrebas, si bien que de la route, se succèdent plusieurs niveaux inférieurs. Et tout autour une végétation généreuse (bambous géants, Fougères arborescentes se dispute le paysage. C'est magnifique malgré l'absence de soleil.

Les habitations sont construites le long de de la route, en contrebas, si bien que de la route, se succèdent plusieurs niveaux inférieurs. Et tout autour une végétation généreuse (bambous géants, Fougères arborescentes se dispute le paysage. C'est magnifique malgré l'absence de soleil.

Je me suis trouvé une petite fille à l'hôtel où nous sommes descendus. Pas peureuse, elle a accepté un selfie avec moi.

Je me suis trouvé une petite fille à l'hôtel où nous sommes descendus. Pas peureuse, elle a accepté un selfie avec moi.

A Banaue quand on n'a pas d'espace , on a des idées. Cette petite maison bleue est posée sur d'énormes IPN qui enjambent une petite rue adjacente qui descend de la route principale

A Banaue quand on n'a pas d'espace , on a des idées. Cette petite maison bleue est posée sur d'énormes IPN qui enjambent une petite rue adjacente qui descend de la route principale

Dîner sur un bout de trottoir dans une rue toute calme entre deux grands axes survoltés. Inespéré !

Dîner sur un bout de trottoir dans une rue toute calme entre deux grands axes survoltés. Inespéré !

Université de Manille qui comprend un parc (unique poumon vert dans le coin) où nous voulions nous reposer en attendant le départ du bus de nuit. Hélas elle est ceinturée par de grandes grilles et les points d'accès sont gardés par des flics qui contrôlent les identités aussi bien pour les entrées que pour les sorties.

Université de Manille qui comprend un parc (unique poumon vert dans le coin) où nous voulions nous reposer en attendant le départ du bus de nuit. Hélas elle est ceinturée par de grandes grilles et les points d'accès sont gardés par des flics qui contrôlent les identités aussi bien pour les entrées que pour les sorties.

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