Retour à Manille

A peine notre excursion dans les rizières en terrasses achevée, nous sommes revenus à Manille le soir même par le bus de nuit. 

Arrivés à peine à 4 h le lendemain matin, nous sommes chargés par un faux taxi grap qui roulait comme un fou, grillant tous les feux rouges sur son passage, profitant qu'il n'y avait guère de véhicules à cette heure matinale. Si bien qu'au bout de 10 minutes il nous dépose au pied de notre hôtel, une sorte de résidence étudiante , immeuble de 23 étages donnant sur la grande aventure Taft et sa ligne de métro aérien. Mais comme je n'avais quasiment pas dormi la nuit dernière dans le bus, je n'ai pas été dérangé par le bruit.

Nous restons 2 jours à Manille, le temps de faire une balade à Chinatown en fin d'après-midi jusqu'à la nuit et le lendemain une autre dans la vieille ville fortifiée, appelée "Intramuros."

Nous retrouvons les différents endroits visités l'année dernière, mais cette fois ci nous nous déplaçons, soit en jeepneys soit en tuk tuk et non plus à pied. 

Ces transports collectifs sont très pratiques car ils chargent et déposent à la demande pour un prix ridicule (respectivement 20 et 30 centimes d'euros). Il faut avoir le cœur accroché car la circulation est totalement anarchique du fait que les arrêts sont à la demande, les jeepneys font des zigzags sur les 3 voies de l'avenue dans un bruit de tonnerre.

Contraste saisissant entre les vieux remparts des anciennes fortifications de l'Intramuros avec la tour de garde et les immeubles ultramodernes juste en ne face.

Le musée national de Manille d'un étonnant style Gréco Romain.

L'embouchure du fleuve, vu de chinatown by night, soir la gauche Intramuros et sur la rive droite le quartier Binondo le quartier chinois.

La grande porte d'accès à Chinatown avec un joli éclairage, changeant de couleurs empruntant successivement différentes teintes.

Etonnant convoi de transport fluvial.

Petit selfie dans un tuktuk à moitié plein car il peut transporter 10 personnes au total sans compter le chauffeur. Une fois installés on fait passer la monnaie de mains en mains jusqu'au chauffeur qui tend le bras en arrière pour récupérer l'argent des courses. Il rend la monnaie de la même façon, un oeil sur la circulation et l'autre sur sa caisse, cherchant l'appoint.