Trekking la suite !

L'entrée de la guest house toute récente qui nous a accueillis à Cambalu, juste au bord de la rivière au fond de la vallée. Le mot welcome est composé avec des canettes de soda.

Maison traditionnelle des peuples de montagnes dans ce coin reculé des Philippines. Ici les gens chiquent le bétel, ce que l'on n'a pas vu l'année dernière dans aucune des autres îles.

Les gamins ramassent des escargots et des espèces de palourdes ramassés dans les rizières pour s'améliorer l'ordinaire.

Ce genre d'habitation en hauteur est identique à ceux des khmers au Cambodge ou des peuples Karen au Laos et Thaïlande. Il permet d'élever des animaux en dessous dans en subir les nuisances (volaille, cochons... )

Les conditions de vie sont particulièrement difficiles et précaires ici. Il y a peu d'habitation en dur, souvent les toitures en paille sont remplacées par des tôles.

Quelques vues supplémentaires sur les rizières en terrasses de Cambalu

L'après midi nous avons fait une balade à travers les rizières en terrasse creusées sur les deux versants d'une vallée encaissée. Ici le travail est réalisé à la main, pas de motorisation ni même de traction animale car il n'y a pas suffisamment de surfaces planes pour utiliser les buffles.

Les largeurs des parcelles ne va dépassent pas les 5 mètres. Tous les champs appartiennent à la population. C'est une culture de subsistance car parfois c'est insuffisant en fonction de la composition de la famille. Auquel cas il faut acheter du riz en plus à Manaue. C'est pourquoi les jeunes ont tendance à quitter la région et partir tenter leur chance dans les grandes villes et ramener l'argent pour aider les parents.

Petit pont suspendu au dessus de la rivière, avec sur la gauche une parcelle de jeunes plants de riz donc vert tendre, prêt à être repiquer. C'est la saison des plantations.

On peut voir des parcelles laissées à l'abandon car non seulement il faut semer, repiquer, récolter, et les ramener à dos d'hommes pour battre les épis avant d'obtenir les graines de de riz. C'est un véritable travail de forçats. La culture de la patate douce commence à se substituer au riz dans les terrasses. Le tourisme permet d'apporter un petit supplément mais les retombées locales sont encore concentrées par les guest house.

Les murs de soutènement des terrasses, d'une hauteur de 1,5 à 2 mètres, sont bâtis en pierre et non en terre comme au Vietnam ou à Bali. Une dalle de béton qui recouvre le dessus offre un chemin de randonnée agréable mais il faut tout de même regarder où l'on pose les pieds et ne pas se laisser enivrer par les paysages que l'on ne se lasse de photographier.