A la pointe sud de l'île, se trouve un village de pêcheurs, habitant dans des maisons sur pilotis.
Malgré le cadre pittoresque lorsque l'on déambule sur les pontons qui traversent le village on découvre une autre réalité traduisant plutôt la rudesse des conditions de vie et une certaine misère. D'ailleurs on trouve beaucoup de maisons abandonnées ou à vendre.
L'activité de l'île est quasi totalement tournée vers l'accueil touristique: hébergement et restauration.
Les deux restaurants pour touristes au centre du village dénotent quelque peu au milieu de ces masures en bois et tôles. Les prix pratiqués sont exubérants et les fruits de mer proposés sur la carte proviennent de viviers dans lesquels ils croupissent depuis un certain temps, si bien que ça ne donne pas vraiment envie d'y goûter. Pour notre part, nous avons préféré manger une soupe dans une gargote juste à côté, où une mamie ne parlant pas un mot d'anglais nous a servi des bols fort appétissants.